Publié dans Société

Santé de la reproduction - Les sages-femmes au cœur de la prestation de services !

Publié le jeudi, 02 mai 2024
Santé de la reproduction - Les sages-femmes au cœur de la prestation de services ! Crédit photo : UNFPA

Des héroïnes pour les mères, les enfants et les jeunes. Le travail des sages-femmes ne se limite pas seulement à mettre des enfants au monde. Elles prodiguent également des soins pré et post-natals. Elles donnent aussi des conseils en matière de planification familiale. D’un autre côté, elles dépistent les infections sexuellement transmissibles et les traitent. A cela s’ajoute leur proposition de services de santé maternelle et reproductive aux jeunes. Les sages-femmes continuent ainsi d’être au cœur de la prestation des services de santé, notamment en milieu rural.
Dans les communautés et villages, elles se mobilisent jour et nuit pour assurer un accouchement en sécurité, dans des lieux sûrs. Elles interviennent en permanence durant les périodes des urgences, dont les cyclones. C’était le cas à Mananjary en 2022, où une tente servant de maternité provisoire a été mise en place par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) au centre hospitalier local, suite au passage des cyclones Batsirai et Emnati. Marie Nancy Christiane était la sage-femme de garde, le 5 mai 2022. Elle a assuré l’accouchement de Noelia. « Je suis fière d'être sage-femme et heureuse d'avoir aidé cette jeune fille de 17 ans à accoucher en toute sécurité aujourd'hui. Elle est encore toute jeune et c’est le premier enfant du couple, à qui nous avons proposé la contraception post-partum », a-t-elle raconté.
Madagascar recense environ 10.000 sages-femmes en activité, selon les statistiques de 2020. 6.000 d’entre elles œuvrent dans la santé de la reproduction. La majorité de ces sages-femmes sont âgées de moins de 35 ans. 5 % d’entre elles sont proches de la retraite et devraient passer au transfert des compétences et des connaissances pour assurer la relève, d’après le Dr Faly Razanalison, chargé de programme en santé de la reproduction et planification familiale au sein de l’UNFPA. D’un autre côté, les sages-femmes sont en nombre restreint dans la Grande île. Une sage-femme se charge de 16.000 habitants, tandis que la norme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise une sage-femme pour 5.000 habitants.
L’UNFPA renforce le plaidoyer pour que l’Etat s’investisse davantage dans les sages-femmes, vu les rôles qu’elles jouent au quotidien. Leur investissement en formation coûte moins cher et leurs salaires s’avèrent moins élevés par rapport à ceux des médecins. Toujours en matière de formation, l’on recense 107 écoles de sages-femmes à Madagascar. Cependant, les formations que ces établissements dispensent devraient être homogènes afin que le niveau des diplômés soit élevé. Pour information, le District de Farafangana abritera la célébration nationale de la Journée internationale des sages-femmes, le samedi 4 mai. Une célébration sous le thème : « Les sages-femmes, une solution vitale pour le climat ».
Recueillis par P.R.





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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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